Dans une interview franche animée par Gary Neville, la star britannique, Dele Alli, a ouvertement abordé sa lutte contre la dr*gue et les problèmes de santé mentale qui ont tourmenté sa carrière tumultueuse. Après avoir passé six semaines dans un centre de désintoxication en raison d’une dépendance aux somnifères et d’un grave traumatisme du passé, le milieu de terrain d’Everton a pris la décision audacieuse de partager son histoire.
Dele Alli a expliqué : « C’est une bonne occasion pour moi de faire savoir aux gens ce qui se passe. C’est difficile d’en parler parce que c’est un secret depuis si longtemps. J’ai peur d’en parler. Après mon retour de Turquie, j’ai découvert que j’avais besoin d’une intervention chirurgicale et que ma santé mentale était mauvaise, j’ai donc décidé d’aller dans un centre de réadaptation en santé mentale moderne qui traite de la toxicomanie et des traumatismes. J’ai senti qu’il était temps de partir. On ne peut pas vous dire ‘d’y aller’. Si on vous le dit et que vous ne décidez pas par vous-même, cela ne fonctionnera pas. Je me suis retrouvé dans un cercle vicieux et beaucoup de choses m’ont blessé. »
Il a ensuite révélé des moments traumatisants de son enfance, en déclarant : « Quand j’avais 6 ans, une amie de ma mère qui vivait à la maison m’a agressé. Ma mère était alcoolique. J’ai commencé à fumer à 7 ans et à vendre de la dr*gue à 8 ans. On m’a dit que les enfants à vélo ne seraient pas arrêtés, alors j’ai caché de la dr*gue sous ma selle. Quand j’avais 11 ans, un homme m’a suspendu à un pont. J’ai été adopté par une famille incroyable à l’âge de 12 ans et je ne pourrais pas rêver mieux. »
Dele Alli, autrefois promis à une brillante carrière après ses débuts en Premier League avec Tottenham, a depuis connu une chute spectaculaire. Après des passages à Everton et à Besiktas en Turquie, il est de retour chez les Toffees, mais il sait qu’il doit se débarrasser de ses démons pour donner une nouvelle direction à sa carrière.